BIOGRAPHIE FRANCIS PONGE

Biographie Francis Ponge. Qui est Francis Ponge et comment influence-t-il la littérature française du XXème siècle?

1. L’enfance de Francis Ponge

D’abord, Ponge naît le 27 mars 1899 à Montpellier.
Puis, l’année suivant sa naissance, ses parents s’installent à Avignon. Sa soeur Hélène voit d’ailleurs le jour là-bas.
Les parents mènent une vie bourgeoise au sein de la bonne société locale.
Ensuite, en 1909, le père de Francis Ponge connaît une mutation à Caen. Toute sa famille le suit et mène désormais la même vie bourgeoise dans la bonne société protestante normande.
C’est au lycée Malherbe que Francis Ponge poursuit de bonnes études, malgré une attitude agitée.
Il voyage en 1913 avec son oncle et sa tante. Il découvre ainsi le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Belgique.

Mais en 1914, la Grande Guerre débute. A cette époque, il assiste à une manifestation organisée par Maurice Barrès. Il entre en classe de rhétorique et écrit ses premiers vers de poésie.
De plus, il obtient une bonne note en dissertation de philosophie.
Il décide ensuite de s’engager dans l’armée mais une appendicite l’en empêche.
C’est alors qu’il intègre hypokhâgne au lycée Louis-Le-Grand, à Paris. Il publie son premier sonnet sous le pseudonyme de Paul-Francis Nogères.
Puis, en 1917, il débute en parallèle des études de philosophie et de droit à la Sorbonne.

Mais il est mobilisé dans l’infanterie.
Or en 1919, il attrape la diphtérie et se repose dans la maison d’Henry Bataille. D’ailleurs, il y rédige La promenade dans nos serres. « Le matérialisme logique » qui fait sa spécificité scripturale apparaît déjà.
Il est admissible à L’Ecole Normale supérieure mais en restant muet à l’oral, il est recalé.
Ensuite, il adhère au Parti Socialiste.
Il est démobilisé et rompt le contact avec ses parents.

En 1920, Francis Ponge mène une vie bohème entre Caen et Paris.
Puis il renoue avec son père avec lequel il se découvre une proximité intellectuelle.
En 1921, Il écrit Esquisse d’une parabole, un apologue socialiste qui sera publié en 1922 dans Le Mouton Blanc.
Puis, il écrit Trois satires.
En janvier 1923,s les Fragments métatechniques paraissent. (des satires également)
Mais son père décède au printemps 1923. Sa mère et sa soeur aménagent alors à Paris.

Ensuite, en 1927, il rencontre Odette Chabanel avec laquelle il se marie en 1931.
DE cette union naît leur fille unique en 1935, Armande.
C’est au début des années 1930 qu’il entre aux Messageries Hachette. D’ailleurs, il devient responsable syndical à la CGT de la maison d’édition d’éditions quelques années après.
Puis, en 1937, il adhère au Parti Communiste. Il est licencié la même année par les Editions Hachette.

En 1939, il termine de rédiger son recueil poétique intitulé le Parti pris des choses.
Il part alors en Normandie comme commis pour l’administration.
Mais il est démobilisé quelques mois plus tard.
Puis, il écrit Le Carnet du bois de pins qui paraîtra en 1947.
En 1941, il rejoint la Résistance et fait la rencontre l’année suivante de Paul Eluard.
En 1944, à la libération de Paris, il devient rédacteur en chef de la partie littéraire du journal Action. (sur proposition du chef de file du Surréalisme, André Breton)

Mais en 1946, il ne partage plus les idées du Communisme et quitte le journal.
Dans les années qui suivront il fera des conférences dans le monde entier.
Puis, en 1948, il fait paraître son deuxième recueil de poésies intitulé Proêmes.
En 1952, il devient professeur à l’Alliance Française. Cette même année, il fait paraître La Rage de l’expression.

Ensuite, en 1959, il reçoit la Légion d’honneur et le prix international de poésie.
Puis, la même année, il se voit remettre le Prix international de poésie (Capri) en 1959 .
Plus tard en 1972, il est récipiendaire du Prix de l’Ingram Merril Foundation (États-Unis).
Deux années plus tard, en 1974, il se voit remettre le Prix international de poésie Books Abroad Neustadt à Norman (Oklahoma).
En 1980, il devient Membre honoraire de l’American Academy and Institute of Arts and Letters de New York.
Il reçoit le premier Grand Prix national de poésie en 1981 ;
Francis Ponge est fait Commandeur de la Légion d’honneur en 1983.
Il obtient le Grand Prix de l’Académie française en 1984 avant de recevoir l’année suivante le Prix de poésie de la Mairie de Paris en 1985.
Il meurt en 1988 dans les Alpes Maritimes, à Bar-sur-Loup.

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